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Allée de cascatelles, d'inspiration très marquée par l'art italien.









Le parterre central de Louis XIII, dessiné par Claude Mollet et Hilaire Masson, décoré de broderies végétales est toujours orné d'un petit bassin, mais il est maintenant prolongé par les terres provenant de la construction de l'orangerie.

Il est difficile à ce stade d'imaginer le parterre d'eau qui suivra.











Ce premier parterre du midi, orné d'un bassin, sera décoré d'une statue qui lui fera attribuer le nom de "parterre de l'Amour".

Il surplombe la première orangerie créée par Le Vau.







Le bassin de la sirène doit son nom à une statue qui l'ornait, l'autre extrémité de ce bassin quadrilobé étant décoré d'un triton.

Ce bassin a connu une vie assez brève mais mouvementée, puisqu'il a d'abord été déplacé vers l'ouest, lors de la mise en forme définitive du parterre du nord afin de se trouver en tête de l'allée centrale de ce parterre.

Il a été supprimé entre 1672 et 1680, lors de la création du parterre d'eau et ses deux statues ont disparu, probablement détruites.





Le Grand Rondeau.

Ce bassin qui deviendra bassin des cygnes, puis bassin d'Apollon, semble bien avoir eu dès l'origine sa taille actuelle.

Il était alimenté par le ru de Galie et par les nombreux étangs voisins.

On peut le considérer comme disproportionné par rapport au jardins de Louis XIII, et ce sera le génie empirique de Le Nôtre et de Louis XIV de l'insérer dans un ensemble parfaitement harmonieux.






Les deux premiers bosquets dessinés par Le Nôtre à Versailles ne diffèrent l'un de l'autre que par l'ornementation centrale et sont connus alors sous l'appellation de "Les deux bosquets".

Leurs noms définitifs de bosquet du Dauphin au nord, et bosquet de la Girandole au sud ne leur seront attribués que plus tard.

Le Nôtre avait déjà essayé ce motif en losange à Vaux le Vicomte.












Ce bosquet au dessin assez compliqué est probablement le "Bois Vert" que l'on voit représenté sur un tableau de Pierre Patel en 1668.








La première des orangeries qui ont été bâties à Versailles, aussi appelée petite orangerie, ou orangerie de Le Vau.

Les terres tirées de la butte pour la construire et former le parterre bas qui la prolonge ont été reportées en avant du grand parterre occidental de Louis XIII pour former une demi-lune dont les branches sont tournées vers le château, alors que ce sera l'inverse pour le parterre de Latone quelques années plus tard.









Parterre du nord.

Symétrique du parterre de l'Amour, il n'a que la moitié de la taille qu'il atteindra dans sa forme définitive.

Ce premier plan de développement ressemble à un essai en réduction des futurs jardins de Versailles. Tout est en place, et les grands axes sont tracés, pour l'essentiel dans le respect du dessin de Louis XIII, ou plus exactement du jardinier Jacques de Menours.
1663
Ce plan représente le premier projet d'aménagement de Louis XIV pour Versailles. Ce domaine dans lequel il avait chassé enfant en compagnie de son père est maintenant le lieu où il abrite et cache ses amours avec Mlle de Lavalière.

Résidant alors à Saint Germain, il a mis au point un habit bleu doublé de rouge avec la veste rouge, l'un et l'autre brodés d'un dessin particulier. Il en donna une douzaine à ceux à qui il permettait de le suivre à ses petites promenades particulières de Versailles.

On voit apparaître là le paradoxe de ce roi qui a besoin d'un lieu retiré du monde qu'il ne partage qu'avec un petit nombre de courtisans qu'il veut distinguer, et simultanément étale aux yeux du monde sa passion, tant des lieux que de ses amours.

Il procédera de même plus tard avec Trianon et Marly, avec Mme de Montespan et Mme de Maintenon.