Pour augmenter l'éclairage naturel, le roi fait percer des fenêtres à voussures qui viennent compléter les miroirs. En effet la cour est exposée au Nord et sans cela elle resterait assez sombre. La porte de miroirs du fond à droite donne accès à de petites pièces, dont le cabinet de la chaise du roi, richement décoré de boiseries dorées.

En l’absence de mention d’armoires dans les inventaires, il semblerait que les perruques du roi étaient conservées dans un placard, certainement aménagé dans l’épaisseur du mur de la Grande Galerie et fermé par les portes de miroirs en symétrie de la porte donnant accès à la Galerie.

Le salon est meublé de trois portières en brocart cramoisi, de deux rideaux de fenêtres, cinq pliants en bois doré recouverts du même tissu et de deux tables « en écritoire ». Ces tables, qui comportaient un tiroir pour la poudre, l'encre, la plume et le papier, sont décrites ainsi dans l’inventaire : « deux tables à écritoire à dessus de velours rouge, piétement constitué de figures d'hommes et de femmes en bois sculpté, doré et argenté. 


Le Cabinet des Perruques reste intact jusqu'en 1755. A cette date il est réuni au cabinet du Conseil de 1701 pour former l'actuel cabinet.
Les fenêtres donnant sur l'actuelle cour des cerfs (Cour du Roi)